Sensibilisation aux violences sexistes, sexuelles et transphobes
L'UHA s'engage contre les violences sexistes, sexuelles, et transphobes dans l'enseignement supérieur
Le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche n’est pas épargné par le phénomène des violences sexistes et sexuelles. Celles-ci contreviennent à la dignité et au respect de chacune et de chacun, au sein des établissements universitaires. L’Université de Haute-Alsace porte une déclaration affirmant la tolérance zéro à l’égard des violences sexistes et sexuelles.
Lutte contre la transphobie
La transphobie tue. Le 20 novembre est la Journée internationale du souvenir trans en mémoire des victimes de transphobie. Par ce communiqué, l’UHA souhaite rendre hommage aux victimes de transphobie en France et dans le monde entier. Le nombre de personnes trans tuées en raison de leur identité de genre et/ou expression de genre s’élève à 426 (chiffres du 1 oct 2023 au 30 sep 2024), 1 jeune trans sur 3 a tenté de se suicider en 2014 au Canada (Veale, 2015).
Cette journée permet de rappeler que tout acte transphobe (blagues et injures transphobes, mégenrer, outer, utilisation du deadname, violences physiques, etc.) est inacceptable et interdit par la loi. La maison des Sciences de l’Homme Aquitaine affirme que « 85% des personnes ?trans? ont déjà subi un acte transphobe, notamment dans la rue, et cette discrimination a des conséquences sur leur vie sociale ». Et parce que la transphobie est systémique, il est nécessaire de mettre en place des mesures inclusives au sein de l’université. ?????
Nous considérons que l’université est un lieu d’études et de vie où la diversité doit être respectée et mise en avant. C’est pourquoi la lutte contre la transphobie et toutes discriminations fait partie intégrante des réflexions menées au sein de la mission Égalité-Diversité afin que la transphobie et plus largement les LGBTQIA+phobies ne soient plus une sous-catégorie de lutte pour l’égalité.
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Lutte contre les violences sexistes et sexuelles
Six années après #MeToo, les violences sexistes et sexuelles restent massivement présentes au sein de notre société. Le Haut Conseil à l’Égalité dresse un constat inquiétant en 2023, le sexisme ne recule pas, au contraire, il s’intensifie. Les violences sexistes et sexuelles touchent toutes les sphères de la vie, le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche n’est donc pas épargné. Du sexisme ordinaire aux violences dites aggravées, les violences sexistes et sexuelles que subissent en grande majorité les femmes et les minorités de genre sont multiformes. Il existe un continuum des violences. Les clichés, stéréotypes et blagues sexistes instaurent une zone d’acceptabilité du sexisme, ce dernier à l’origine des violences faites aux femmes et aux minorités de genre.
Agir contre les violences, c’est commencé par briser le silence. La journée du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes permet de mettre en lumière le besoin de continuer la lutte contre les violences, d’informer, sensibiliser et créer des espaces de paroles. L’Université de Haute-Alsace réaffirme ses engagements ainsi que la tolérance zéro à l’égard de toutes les manifestations du sexisme et des violences sexuelles pour la réussite scolaire/professionnelle et le bien-être des agent·es et étudiant·es.
Plusieurs études montrent les impacts négatifs des violences sexistes et sexuelles sur le vécu des personnes qui les subissent : difficultés scolaires, colère, dépression, anxiété, etc.
Une cellule d’écoute a été mise en place à l’UHA pour tout signalement de violences. Les étudiants et les personnels peuvent la contacter à l’adresse mail signalement.violences @ uha.fr
Si elles et ils souhaitent effectuer un signalement sans que l’Université soit informée, une cellule externe est également à leur disposition : accueil.dava @ association-appuis.fr ou 03 89 56 28 88.