Carole Martin, docteure en Langue et litte?rature franc?aises, ge?ne?rales et compare?es, a reçu le Prix de thèse UHA le vendredi 28 février 2025. Elle a été récompensée pour sa thèse intitulée « Gene?se et processus de cre?ation dans l’e?criture de soi des e?crivains psychalanyse?s Hermann Hesse et Serge Doubrovsky » réalisée à l'Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes (ILLE), sous la direction de Régine Battiston, directrice du laboratoire. Ce prix de thèse, qui lui a été remis par Jean-François Brilhac, Vice-président Recherche et formation doctorale de l’Université de Haute-Alsace, récompense la qualité du travail de recherche et le mérite de Carole Martin.

Après avoir travaillé durant dix années dans le domaine de la communication dans le secteur privé, elle décide en 2014, tout en exerçant une activité professionnelle à plein temps, de débuter des études universitaires de littérature à l'Université Sorbonne-Nouvelle de Paris. Cinq années plus tard, elle obtient un master en Littérature générale comparée suivi par son inscription en Doctorat à l’Université de Haute-Alsace qui lui a ouvert ses portes. Passionnée par l’écriture, Carole Martin décide alors durant son doctorat de quitter son emploi de chargée de communication dans le secteur privé pour se lancer à son compte en 2021 en tant que rédactrice et consultante en communication écrite. Aujourd’hui, tout en exerçant son activité indépendante, elle continue ses travaux de recherche scientifique en tant que chercheuse et publie régulièrement des articles scientifiques sur l’écriture de soi. Elle a également pour projet de publier sa thèse ainsi que plusieurs de ses compositions personnelles.

Carole Martin a soutenu une thèse innovante sur les effets que la cure psychanalytique a eu sur l’écriture de Hermann Hesse, Prix Nobel de littérature 1946, et de Serge Doubrovsky, inventeur du terme « autofiction ». La méthode qu’elle a développée à partir d’un corpus emblématique et significatif est le fruit d’un travail conséquent d’analyse de leurs procédés d’écriture, croisés avec les résultats de leurs cures, en tenant compte des apports les plus récents de la critique et de l’analyse psychanalytique, à travers une documentation internationale très importante. Le jury composé de professeurs de très haut niveau, spécialistes de ce nouveau domaine à la croisée entre la littérature, la psychanalyse et les arts graphiques et plastiques, a reconnu unanimement dans ses éloges les très bons résultats de cette thèse et son caractère novateur qui fait date. La courte durée de la thèse non financée d’une quarantaine de mois et le grand nombre de publications et de directions d’ouvrages réalisés durant cette période, montrent une chercheuse douée et productive, qui ne ménage ni son temps ni ses efforts pour parvenir à un résultat hors pair, avec sérieux, brio et talent.

Ce prix lui a été décerné lors de la rentrée doctorale, après la remise des diplômes où 15 nouveaux docteurs en Sciences Humaines et Sociales ont été gratifiés.

Toutes nos félicitations à elle !